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[Note 6: C'est ainsi que se nommait alors la côte de Lamontagne. M. l'abbé Laverdière, l'érudit annotateur de cette belle édition des oeuvres de Champlain que tous connaissent, prétend que le nom de la côte de Lamontagne lui vient d'un Individu qui s'appelait ainsi et demeurait quelque part sur le parcours de la côte. Chacun sait que le Magasin se trouvait au lieu s'élève aujourd'hui l'église de la basse-ville, et que c'était le premier édifice construit

Les batteries de la basse-ville commencèrent le feu bientôt après et abattirent des premiers coups le pavillon du vaisseau de Phipps, que des Canadiens allèrent enlever

C'était M. de la Valtrie qui, de retour du Labrador, l'avait annoncée le premier; et nos pères voyant que la colonie venait d'être sauvée d'une perte certaine, ne purent contenir leur joie. Le vocable de la petite église de la basse-ville de Québec, Notre-Dame de la Victoire, fut changé par la ville reconnaissante, en celui de Notre-Dame des Victoires.

[Note 126: Dans la Basse-Ville qui était bâtie en bois il ne resta qu'une seule maison, celle d'un riche marchand, M. Aubert de Lachenaye, qui «avait l'âme noble et généreuse» dit un contemporain, et, qui aida de son argent ses concitoyens

Un jour que Duchouquet passait en voiture près du marché de la haute-ville, il aperçut le petit messager qui trottinait sur le trottoir. vas-tu donc de ce pas? lui cria-t-il. A la basse-ville et

Québec était fortifié du côté de la campagne par des murs de trente pieds de haut et de douze pieds d'épaisseur. Au-dessus du Palais et de la basse-ville la cime du roc était défendue moitié par des murailles et moitié par des palissades.

Cette ville ne renfermait alors qu'une population de 5,000 âmes. La garnison, composée de 1,800 hommes, dont 550 Canadiens, était un mélange de soldats, de miliciens et de matelots, abondamment pourvu de munitions de guerre et de bouche pour huit mois. Les fortifications avaient été considérablement augmentées depuis la dernière guerre; et depuis le commencement des hostilités on n'avait pas cessé de les perfectionner. Les murailles, du côté de la campagne, étaient munies de banquettes, de parapets et d'embrasures garnies de canon et de quelques batteries de mortiers. Du côté de la rivière St.-Charles et du fleuve, régnaient, sur le bord du cap au-dessus de la basse-ville, des palissades ou des murs hérissés de grosses batteries. La basse-ville elle-même était défendue, au centre, du côté du rivage, par des batteries placées sur les quais, et vers ses deux extrémités, par des barricades. Au bout de la rue Champlain, dans un endroit qui se trouve aujourd'hui au-dessous de la citadelle, l'on avait placé deux barrières

Sous la verve de leurs paroles frémissait une délicieuse émotion d'être ensemble, d'effleurer les propos émouvants. Bientôt, l'espace leur arriva par la largeur d'une trouée vers la Basse-Ville. C'est ici que je descends

La rue Sault-au-Matelot et Près-de-Ville, qui offraient deux étroits défilés par l'ennemi pouvait seulement pénétrer dans la basse-ville, furent entrecoupés de plusieurs barrières et de barricades, dont un bon nombre de pièces de canon défendaient l'approche.

C'est dans la même nuit que les batteries de la Pointe-Levy ouvrirent leur feu sur la ville: L'on dut voir alors que les assiégeans ne reculeraient devant aucune mesure extrêmes, et que les lois de la guerre seraient suivies avec rigueur, puisque ce bombardement était complètement inutile pour avancer la conquête. Mais ce n'était que le commencement d'un système de dévastation qui, en Europe, eût attiré sur son auteur l'animadversion des peuples, et dont l'exemple donné autrefois en Allemagne par Turenne a été blâmé par tous les historiens anglais. Les premiers projectiles qui tombèrent sur cette cité dont chaque maison pouvait être distinguée de l'ennemi, fit fuir les habitants qui y étaient restés, d'abord derrière les remparts du côté des faubourgs, et ensuite dans les campagnes. On retira les poudres, et une partie de la garnison s'organisa en sapeurs-pompiers pour éteindre les incendies. Dans l'espace d'un mois les plus belles maisons de la ville avec la cathédrale devinrent la proie des flammes. La basse-ville fut entièrement incendiée dans la nuit du 8 au 9 août. La plus grande et la plus riche portion de Québec n'était plus qu'un monceau de ruines, et quantité de citoyens riches auparavant se trouvèrent réduits