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A force de nous promener sur les rivages verdoyants de la baie au fond de laquelle s'élève la petite ville, de parcourir les bois touffus qui lui donnent l'apparence d'un nid dans un faisceau de branches, d'admirer les villas pourvues chacune de leur petite maison de bain froid, enfin de courir et de maugréer, nous atteignîmes dix heures du soir.

Laissant les dames timides se cacher le visage dans leurs mains, après avoir gravi les premiers degrés de l'édifice, nous suivîmes, Céline et moi, les pèlerins les plus hardis, et atteignîmes le dernier clocheton, ayant ensuite le plaisir de voir

Au bout de deux heures de marche environ, nous atteignîmes enfin un petit bois quelque peu éloigné de la mer. En cet endroit, nous nous arrêtâmes pour goûter la fraîcheur de son ombrage, et nous nous avançâmes près d'un petit ruisseau. Les arbres étaient touffus, le ruisseau coulait paisiblement, mille oiseaux peints des plus belles couleurs s'ébattaient autour de nous.

12. «Nous atteignîmes une forêt sauvage. Elle était si vaste que d'aucun côté je ne pus en découvrir les bornes. Elle était remplie de vieux arbres robustes, dont la vigueur ne se pliait point sous les vents impétueux qui mugissent des déserts de la Sibérie, et ravagent les forêts dans leur passage. Mais ces arbres étaient rares, et entre eux croissaient de jeunes arbustes épais et touffus, qui étaient couverts avec abondance de leurs feuilles vertes du printems, car on était loin de ces soirs d'automne qui balaient le feuillage mort des forêts, feuillage coloré d'un rouge sans vie pareil au sang qui couvre, après le combat, le champ de bataille, lorsqu'une longue nuit d'hiver a répandu son givre sur les têtes sans sépulture, et les a tellement glacées et endurcies, que le bec du vautour essaierait en vain de percer leurs visages. C'était une vaste étendue de taillis, paraissaient ç

Don Louis me suivait; nous atteignîmes en peu d'instants une vitesse prodigieuse; nous allions comme un tourbillon sur les flancs de la montagne; le bâton qui devait guider notre marche n'entravait en rien la rapidité de la chute; nous passions comme des aérolithes, c'était un délire.

«Le lendemain, en dépit de la fatigue de la veille, le chef de la caravane qui nous accompagnait proposa une marche forcée; les nuages qui venaient de l'ouest présageaient de l'eau, et, disait-il, annonçaient l'approche de la grande masika, ou saison pluvieuse. Nous franchîmes donc la roche ronde, et, traversant une forêt parsemée de quartz, nous atteignîmes, après trois heures de marche, quelques villages nouvellement bâtis, les caravanes s'approvisionnent

Au crépuscule, enfin nous atteignîmes Saint-Léger, pauvre petit village qui est au pied du Ventoux, habité par des charbonniers, tout jonché de lavande en guise de litière. Nous ne pûmes trouver

Nous détachâmes rapidement nos montures, nous sautâmes en selle et nous partîmes comme des traits. Derrière nous volait au triple galop toute la bande, criant et vociférant; mais nous avions l'avance et nous atteignîmes heureusement le rocher. Puis d'un bond nous fûmes

La rencontre d'un corps de troupes nous permit de franchir le défilé sans crainte, et nous atteignîmes Amozoc sans accident.

«Le 27, nous atteignîmes une grande plaine tapissée d'un pâturage jauni, l'avant-garde nous attendait, afin que la caravane apparût dans toute sa puissance. Nous traversâmes une clairière émaillée de grands villages, enclos d'euphorbe, entourés de champs de maïs, de manioc, de millet, de gourdes, de pastèques, et dont les nombreux troupeaux se rassemblaient autour des mares. Les habitants sortirent en foule de leurs demeures, vieux et jeunes se coudoyèrent pour mieux nous voir: l'homme abandonna son métier, la jeune fille suspendit son piochage, et nous fûmes suivis d'une escorte nombreuse, qui piaillait, criait, hurlait sur tous les tons. Les hommes presque nus, les femmes vêtues d'une courte jupe, de la taille