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Le sage monarque, qui appréhendait une surprise, craignit que l'amiral ne se fût trop engagé, le blâma d'avoir passé ses ordres, et ne voulut pas aller si vite; il fit assembler le conseil de guerre, les opinions furent partagées. Toute la jeunesse était d'avis qu'il fallait donner, et profiter de cet avantage; mais les plus sages représentèrent qu'il n'y avait rien de prêt pour le débarquement, qu'on ne pouvait le faire qu'en désordre et avec confusion; que la retraite des Sarrasins était sans doute un stratagème pour surprendre, pendant la nuit, les troupes qu'on aurait mises

Au bout de quelques jours le prince revint encore; elle l'évita soigneusement, il en fut affligé, et chargea Mirtain de lui en faire des reproches; elle feignit de n'y avoir pas fait réflexion, mais puisqu'il daignait s'en apercevoir, elle y prendrait garde. Mirtain, bien content d'avoir tiré cette parole d'elle, en avertit son maître; dès le lendemain il vint la chercher. À son abord elle parut interdite; quand il lui parla de ses sentiments, elle le fut bien davantage: quelque envie qu'elle eût de le croire, elle appréhendait de se tromper, et que jugeant d'elle par ce qu'il en voyait, il ne voulût peut-être se faire un plaisir de l'éblouir par une déclaration qui ne convenait point

Malgré ce calme effroyable, elle appréhendait vivement l'effet de ses paroles, et ce n'était pas sans anxiété qu'elle observait le jeune homme. Le Torero,

Viens, mon beau, viens avec moi, viens, continua Lisée; tu sais bien que je ne veux pas te battre, moi; allons nous coucher. Et, tenant son chien par le collier, le caressant, tous deux franchirent la porte, Miraut, très inquiet et battant de la queue comme s'il appréhendait la sale blague qu'on allait lui faire.

Au fond, il appréhendait autant qu'elle, mais pour d'autres raisons, le retour des troubles dans le royaume. Il souhaitait le maintien de la paix pour recruter dans les deux partis les soldats qui étaient nécessaires

Que ces conversations, et d'autres analogues, étaient loin! Cependant elles ne dataient que du printemps. Encore aujourd'hui et quand elle repassait en esprit les semaines décisives de juillet qui s'étaient terminées par les fiançailles de Francis et d'Henriette, Mme Scilly s'étonnait elle-même de la rapidité avec laquelle avaient marché des événements dont elle avait toujours pensé qu'ils seraient si lents au contraire, si compliqués, si réfléchis. Mais elle se sentait faible depuis bien longtemps, et elle appréhendait avec tant d'anxiété de laisser sa fille sans protecteur. Elle la voyait, elle qui connaissait l'histoire entière de ce coeur depuis sa première émotion, sincèrement, profondément envahie par un amour aussi entier qu'il avait été rapide et inattendu. Elle savait que chez Henriette les sentiments n'étaient pas chose d'une heure, et, cet amour une fois déçu, elle tremblait que la ferveur religieuse de la jeune fille ne la tournât vers quelque autre résolution. Elle avait tant de fois deviné quel attrait de mystique asile le couvent exerçait sur cette imagination tendre! Elle croyait deviner d'autre part dans Francis un homme rare, une irréprochable vérité de coeur. Quoique bien étrangère aux préoccupations de convenance mondaine, elle ne pouvait s'empêcher de calculer que ses enfants auraient tout de suite

«Pour mon mari, après ma mort «3 septembre 1897. «Maman avait été si mal hier que le médecin appréhendait qu'elle ne passât pas les vingt-quatre heures. Elle m'a demandé de la veiller, elle qui d'ordinaire veut toujours que j'aille me reposer. Sa garde devait me relever dans la seconde moitié de la nuit. J'avais aussitôt compris,

Quel succès avaient eu ses soins? La suite de ce récit le dira. Il suffit pour le moment d'informer le lecteur que mademoiselle Marie de Tècle était alors une jeune personne d'aspect fort agréable, dont le buste un peu court était bien posé sur des hanches un peu hautes, point belle, mais extrêmement gracieuse, instruite d'ailleurs, plus vive que sa mère dans ses allures et fine comme elle. Elle était même tellement fine, mademoiselle Marie, que sa mère appréhendait par instants qu'elle ne se fût, elle ne savait comment, rendue maîtresse du secret qui la concernait. Quelquefois elle parlait trop de M. de Camors, quelquefois elle n'en parlait pas assez, et prenait, quand les autres en parlaient, des airs mystérieux. Madame de Tècle s'inquiétait un peu de ces bizarreries. Quant

Ne te soucie pas de moi, Yvonne, je ne suis qu'un sentimental! dit-il, avec un sourire mouillé de tristesse. Et Jean, malgré les ruses de sa soeur, ne voulut pas lui dire ce qu'il pensait de Lucien Desloges, tout ce qu'il en appréhendait... Un cornet d'alarme beugla au coin de l'avenue des

Elle s'était débarrassée des mains de mademoiselle d'Urtis, qui, la voyant s'aventurer dans la formidable chambre, l'accompagna machinalement plutôt que de rester seule dans le corridor; mais elle fut trompée dans son attente: cette chambre ne lui offrait pas le spectacle de quelque scène du sabbat, que son amie appréhendait; tout y était dans l'ordre, et les meubles se trouvaient