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L'aristocratie territoriale des siècles passés était obligée par la loi, ou se croyait obligée par les moeurs, de venir au secours de ses serviteurs et de soulager leurs misères. Mais l'aristocratie manufacturière de nos jours, après avoir appauvri et abruti les hommes dont elle se sert, les livre en temps de crise

Le seul moyen de le faire rentrer, c'était de vendre les biens; mais quel était le moyen de les vendre? Questions éternelles, qu'on se proposait chaque année. La cause qui avait empêché d'acheter les biens, les années précédentes, c'était la répugnance, le préjugé, surtout le défaut de confiance dans la solidité des acquisitions. Aujourd'hui c'en était une autre. Qu'on se figure comment se font les acquisitions d'immeubles, dans le cours ordinaire des choses. Le commerçant, le manufacturier, l'agriculteur, le capitaliste, avec des produits ou des revenus lentement accumulés, achètent la terre de l'individu qui s'est appauvri, ou qui vend pour changer sa propriété contre une autre. Une terre s'échange ainsi toujours ou contre une autre, ou contre des capitaux mobiliers accumulés par le travail. L'acheteur de la terre vient se reposer sur son sein; le vendeur va faire valoir les capitaux mobiliers qu'il en reçoit en paiement, et succéder au rôle laborieux de celui qui les exploitait. Tel est le roulement insensible de la propriété immobilière. Mais qu'on se figure tout un tiers du territoire, composé de propriétés somptueuses et peu divisées, de parcs, de châteaux, d'hôtels, mis en vente tout

LE CARDINAL. Tu as écrasé le peuple, appauvri, exténué la bourse du clergé par tes extorsions. SOMERSET. Tes somptueux palais, les parures de ta femme, ont absorbé une portion des richesses publiques. BUCKINGHAM. La cruauté de tes exécutions a excédé la rigueur des lois, et te livre

C'est pour eux que je me suis fait riche, c'est pour eux que je me suis appauvri: que n'ai-je pas donné, que ne donnerais-je pour avoir une chose: ces enfants, ces plantations vivantes, ces arbres de la vie de mon plus haut espoir!"

Cette pratique, ce métier, il aurait pu les apprendre en prenant place tout simplement devant l'un ou l'autre des deux tableaux, et en pontant sagement quelques louis risqués avec prudence, ce qui ne l'eût ni appauvri ni enrichi; mais pour n'avoir taillé que deux banques, il n'en avait pas moins gagné une maladie d'un genre spécial, que le contact seul du cuir sur lequel s'assied le banquier communique

Quand tout fut disposé comme l'entendait Teverino Sabina, cachée avec Léonce derrière un rideau, vit paraître, sur la galerie éclairée, un personnage misérable les cheveux en désordre, la barbe hérissée, l'oeil hagard la démarche traînante, et vêtu de méchants habits beaucoup trop étroits pour lui. Il lui fallut quelques minutes pour reconnaître, sous ce travestissement ridicule, l'élégant Tiberino de Montefiore. Tout était changé, étriqué, appauvri dans son air et dans sa personne. La veste du plus jeune fils de l'hôte bridait sa poitrine et la faisait paraître rentrée, un pantalon court et trop étroit lui allongeait les jambes; ses mains pendaient sans grâce sur ses flancs paresseux; une casquette qu'on eût dit ramassée au coin de la borne, une mauvaise guitare passée en sautoir, un gros bâton de pèlerin, tout lui donnait l'aspect d'un misérable histrion ambulant. Sabina essaya de rire; mais son coeur se serra sans qu'elle pût en apprécier la cause, et Léonce, surpris de ce défi jeté

Shakspeare n'avait pas quinze ans lorsqu'il fut retiré des écoles pour aider, dans son commerce, son père appauvri. C'est alors que, selon la tradition d'Aubrey, William aurait exercé les sanglantes fonctions attachées

« Je vois ta mère, enfant de ce siècle appauvri, Qui vers son miroir penche un lourd amas d'années, Et plâtre artistement le sein qui t'a nourri! » Blanche fille aux cheveux roux, Dont ta robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif, Ton jeune corps maladif Plein de taches de rousseur A sa douceur.

Vous tous, Indiens qui m'écoutez, le sang de vos pères s'est-il appauvri dans vos veines, répondez, voulez-vous mourir esclaves ou vivre libres? A ces mots prononcés d'une voix mâle, pénétrante et relevés par un geste d'une suprême noblesse, un frémissement parcourut l'assemblée; les front se relevèrent fièrement et tous les yeux étincelèrent.

Depuis la Renaissance, on ne peut plus parler d'un art des nations chrétiennes. Les classes se sont séparées. Les riches, les privilégiés ont prétendu s'arroger le monopole de l'art; et ils ont fait de leur plaisir le critérium de la beauté. En s'éloignant des pauvres, l'art s'est appauvri.