United States or South Georgia and the South Sandwich Islands ? Vote for the TOP Country of the Week !


Rien ne pouvait, en effet, adoucir en moi le souvenir de cette douloureuse agonie qui s'était alors emparée de mon coeur, et je me rappelais toujours comment Mme Reed avait dédaigné mes instantes supplications, et m'avait enfermée pour la seconde fois dans cette sombre chambre, que je croyais hantée par un esprit.

Si quelque chose pouvoit adoucir mon chagrin, ma chère, ce seroit la créance que j'aurois que vous souffrirez autant que moi. Ne trouvez pas mauvais que je vous souhaite de la peine, puisque c'est une marque de notre amour.

Les Américains et les Anglais pensent qu'il faut traiter l'arbitraire et la tyrannie comme le vol: faciliter la poursuite et adoucir la peine.

Il l'écoutait, penché vers elle, comme s'il eût voulu adoucir l'amertume de cette confidence; mais aussitôt qu'elle eut parlé, il se redressa et son visage prit une expression fière et sévère.

«Je hasarde cette lettre, ma chère nièce, sans savoir si elle pourra vous parvenir; mais ma tendresse pour vous ne peut plus se taire dans un moment aussi cruel. Rien ne peut réparer les affreuses pertes que nous avons faites; mais permettez-moi d'essayer d'en adoucir l'amertume. Regardez-moi, je vous en conjure, comme votre père, et soyez bien sûre que je vous aime et vous aimerai toujours aussi tendrement que si vous étiez ma propre fille. Si ceux qui vous feront arriver cette lettre vous donnent en même temps les moyens d'y répondre avec sûreté, je serai ravi d'apprendre que votre coeur accepte les offres du mien. Mais, au nom de Dieu, point d'imprudence, et songez bien que votre sûreté est bien préférable

«La perte que vous venez de faire est une perte publique, par la part que la cour et la ville y prennent. Si quelque chose pouvait en adoucir l'amertume, ce serait sans doute la preuve que ce triste événement vous donne de l'estime que toute la France a pour vous et pour monseigneur le surintendant. La mort du duc d'Anjou n'aurait pas été plus pleurée. Pour moi, madame, qui suis votre redevable

«Je ne sais si vous savez combien a été aimable la promesse que vous avez exigée de moi, de vous écrire le soir même du jour de votre départ. Vous avez senti combien votre absence m'allait être pénible, après la si douce habitude que vous aviez bien voulu me laisser contracter de vous voir tous les jours. Vous avez voulu adoucir, autant qu'il était en vous, l'amertume que je devais en ressentir. Vous êtes bien la plus excellente des femmes. Je dois vous l'avouer, Madame, il m'est arrivé assez souvent de me trouver tout étonné des bontés que vous avez eues pour moi. Je n'avais point lieu de m'y attendre, parce que je sais combien je suis silencieux, maussade et triste. Il faut qu'avec votre tact infini vous ayez bien vite compris tout le bien que vous deviez me faire. Vous qui êtes l'indulgence et la pitié en personne, vous avez vu en moi une sorte d'exilé, et vous avez compati

Il se laissa enfin un peu adoucir, et permit qu'au lieu de l'espèce de cachot le Tasse était comme enseveli depuis deux ans, on lui donnât, dans le même hôpital, quelques chambres assez grandes pour qu'il pût s'y promener, en composant et en philosophant, comme il le demandait dans ses lettres au duc, expression bien remarquable de la part d'un homme de génie que des barbares s'obstinaient

« Je lui trouve le nez un peu long, dit mademoiselle Clara. Oh! mademoiselle, c'est que M. de Noirmont a le nez très-fort.... J'ai même un peu adouci... parce qu'en peinture il faut toujours adoucir; mais, certainement, c'est bien son nez;... c'est-

«Mes bonnes soeurs, dit-il, j'arrive de la France, Et je viens en votre âme adoucir la souffrance Que le ciel y verse souvent; Un comte de Paris, pieux et charitable, Voudrait pour héritier de son titre honorable Un orphelin intelligent;